Paul Chanel
Depuis 1976, année où il a fait paraître ses Poèmes de la mer pays (Hurtubise HMH), Paul Chanel Malenfant a publié une trentaine de recueils dont La petite mariée de Chagall (Noroît, 2012), Fleuves (Noroît, 1997) et Si tu allais quelque part (La Courte Échelle, 2003).
Couronnée par six nominations au prix du Gouverneur général du Canada, prix qu’il a obtenu pour Des ombres portées en 2000, son œuvre hybride qui pactise avec les différents genres littéraires et souvent les superpose, comporte des fictions, dont Quoi ? déjà la nuit (Hexagone 1998), Rue Daubenton (Hexagone, 2007) et Toujours jamais (Hexagone, 2013) ; elle propose aussi des essais, des anthologies et des livres d’artistes. Dans la prestigieuse collection « Ovale », des Éditions du Noroît, la poète Louise Dupré lui a consacré un choix de textes intitulé Traces de l’éphémère (2011). Un essai collectif, Sensorielles (2018), explorant le parcours de son œuvre et regroupant plus d’une vingtaine de professeurs et d’écrivains québécois, a aussi paru dans la collection « Chemins de traverse » du Noroît. Son dernier titre de poésie, Il n’y a plus d’après, a paru au printemps dernier chez ce même éditeur.
Paul Chanel Malenfant, né à Saint-Clément, est aussi professeur de littérature à l’Université du Québec à Rimouski.